• Dans la série les petits métiers disparus : le rémouleur

    Cette très belle carte postale des années 1900 m'a inspiré ceci :

     

    LeRémouleur VERSION 2

     

    Le rémouleur se déplace avec sa petite charrette, brouette, ramoulette ou rabelette  sur laquelle est fixée la meule.

    Dans les grandes villes, ou de village en village, s'arrêtant à chaque coin de rue en agitant sa clochette et en criant: « Rémouleur, rémouleur ! Repasse couteaux ! Repasse ciseaux ! », leurs cris et le crissement de la meule sur le métal, faisaient dans le temps partie des bruits typiques des grandes villes.

    Au début du XXème, en Europe, le métier de rémouleur était une spécialité des Yéniches, surnommés aussi "Tziganes blancs".

    Le rémouleur, comme de nombreux autres petits métiers, est victime du progrès (les couteaux en inox s'usent moins vite) et de la société de consommation (avec l'automatisation et l'importation de pays en voie de développement, le prix des couteaux a chuté et ne justifie même plus leur ré aiguisage).

     

    Fiche technique: Photocréation PFS (© Enna) / Toile 20 x 20

     

    Ce tableau sera bien sûr exposé à Beaujeu lors de l'expo du Gadha aux Sources du Beaujolais du 2 au 29 décembre.

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  • Commentaires

    1
    Samedi 26 Novembre 2011 à 13:55

    DE bien beaux métiers disparus ... J'ai remarqué les affichages aussi ' Les coupons ' La pub, si on peut dire , de l'époque

    bon week end

    2
    Samedi 26 Novembre 2011 à 14:59

    J'adore.

    3
    Samedi 26 Novembre 2011 à 15:44

    J'ai connu, j'étais très petite, je suis née en 48. Je me souviens bien de ses cris, on les entendait bien car il n'y avait pas d'autres bruits à l'époque, peu de voitures ... et sur le trottoir devant notre maison amiénoise il aiguisait les ciseaux de ma maman ...

    Très belle oeuvre qui m'a fait voyager dans le temps.

    Merci beaucoup Papivore et bon week-end

    Bises

    4
    Samedi 26 Novembre 2011 à 17:03

    Sans remonter à 1900, je me souviens, gamin, qu'il passait dans les rues (tout comme le vitrier et le bougnat. hacun avait son appel spécifique. C'est loin tout cela !

    Bien à toi.

    5
    Dimanche 27 Novembre 2011 à 06:38

    Oui, j'ai connu tout de suite après guerre.... Et les chanteuses de rue, le rempailleur de chaise, le ferrailleur qui prenait aussi les peaux de lapin....

     

    Oui le temps est passé par là..... Beau dimanche

    6
    Dimanche 27 Novembre 2011 à 07:17

    bonjour, c'est marrant, on s'en faisait la réflexion la semaine passée ,avant le rémouleur récupérais les couteaux mais aussi les ciseaux , on faisait le marché et on rentrais avec des ustencils bien afutés ! avoir de beaux couteau coute encore relativement cher le jour ou ils ne coupent plus c'est la galère , moi qui suis fan de couteaux de toutes sorte, j'aime quils soient bien tranchants ! même celui que je promène dans mon sac ( un laguiole acheté dans le village de laguiole ) celui qui est sur l'image est tres beau bisous dianou

    7
    Mardi 29 Novembre 2011 à 07:34

    Merci Lyn pour ton comm!

    Bizzzzzzzzz !!!

    8
    Mardi 29 Novembre 2011 à 07:35

    Merci K.ki, moi aussi j'aine bien ces réclames de l'époque.

    Amitiés

    9
    Mardi 29 Novembre 2011 à 07:35

    Merci Malika

    10
    Mardi 29 Novembre 2011 à 07:36

    Merci Annick, je suis ravi de t'avoir fait voyager dans le temps !

    Amitiés

    11
    Mardi 29 Novembre 2011 à 07:38

    Merci Petitalan,

    Eh oui, moi aussi j'ai connu "le pati" qui courrait les maisons à la recherche de ferrailles, peaux de lapins, etc ...

    Amitiés

    12
    Mardi 29 Novembre 2011 à 07:41

    Merci Patriarch,

    Bien que né en 1952 j'ai connu aussi ces petis métiers des rues, et c'est peut-être pour cela que j'ai de l'affection pour ces témoignages du passé. Au delà de l'esthétique, il y a la recherche d'une atmosphère perdue que j'essaie de restituer dans mes oeuvres.

    Amitiés

    13
    Mardi 29 Novembre 2011 à 07:45

    Très juste Dianou!

    Notre société de consommation est organisée pour ...consommer à outrance, donc lorsque le couteau ou les ciseaux ont perdu leur fil on jette ! ... et on rachète.

    Plus besoin du petit artisan qui gagnait sa vie à la sueur de son front...

    Amitiés

    14
    Jeudi 1er Décembre 2011 à 20:49

    Tous ces métiers perdus ou presque. Certains aiment à les faire revivre et c'est une belle chose! Bonne fin de semaine à ti et à bientôt. Ici: pluie, pluie, pluie, mais on en avait besoin dans l'ouest.

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    15
    lyn
    Samedi 23 Août 2014 à 09:02

    j'ai vu un reportage sur un mec qui est remouleur de nos jours. il bosse dans son camion et a fait sa clientele petit a petit. je sais plus dans quelle ville ile est mais ca avait l'air de bien tourner

     

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